jeudi 3 décembre 2009

Coucou, me revoilà, toujours rebelle

Plus de deux semaines de silence,
par manque d'imagination,
parce que ...  entre les larmes et les rires,
parce que reprise du travail et re-arrêt de travail,
parce que c'est la pagaille dans ma tête,
parce que je peux passer de la  plaisanterie à un état de contrariété démesuré, de la joie à une tristesse infinie,
et que, malgré les différents traitements essayés, je surnage à peine.

J'ai eu un déjeuner avec Bichon le boss mercredi dernier, moment fort sympathique, mais qui n'a pas résolu les difficultés que je rencontre parce que le monde change, que les réformes en cours peuvent me faire craindre le pire.

J'ai réussi sans difficultés  à passer de la carte perforée à MS-dos, puis de MS-dos à Mac, de Fortran à Basic et de Pastis à SAS puis à STATA. J'ai réussi, grâce à ma persévérance, à monter quelques échelons et réussir des concours.

Mais là, il y a un truc que je n'accepte pas, c'est qu'à force de ne pas remplacer les départs à la retraite et de privilégier les contrats à durée déterminée, j'ai l'impression de faire le bouche-trou entretemps et d'être "dépossédée" des parties de mon travail que je préférais. Moi j'appelle ça un transfert des compétences désastreux.

De voir qu'un Institut qui faisait souvent une recherche de meilleure qualité que les universités, va devenir un centre de gestion, de valorisation, de bases de données, soit disant pour plus de clarté par rapport aux autres pays (parce qu'a priori, les experts étrangers ont du mal à comprendre le système français) me désole;  désormais ce seront les universités qui vont faire cocorico.

Malgré de nombreuses lectures, je n'ai pas encore compris quel système allait être mis en place, la seule chose qui m'a semblé évidente, c'est que l'état allait prendre des directives et que la liberté individuelle du chercheur était menacée.

Alors voilà, je me sens comme un corps étranger dans une entité que je ne connais pas.

La mondialisation me fout les jetons et je hais cette évolution qui fait primer le gain aux dépens du bien-être de l'humain.

... Vive l'utopie!
Et non je ne veux pas manger des OGM qui font la richesse d'une entreprise.

A lire:
plaidoyer pour une interdiction- Le Monde diplomatique-2003


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